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Neurosciences : l’éveil spirituel protège le corps et l’esprit

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Telle un puissant remède, la pratique spirituelle améliore notre santé mentale et physique. Rendant notre cerveau mais aussi notre corps plus robustes et plus résilients face aux épreuves de la vie

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Maivan LECOQ
avr. 03, 2025
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Neurosciences : l’éveil spirituel protège le corps et l’esprit
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Cher Lecteur,

J’éprouve beaucoup de sympathie pour les scientifiques ouverts à la spiritualité... Comme Bruce Lipton, Philippe Guillemant ou Rupert Sheldrake.

Dernièrement, j’en ai découvert un autre : le docteur Lisa Miller.

Photo : Docteur Lisa Miller - lisamillerphd.com

Cette psychologue clinicienne de renom étudie depuis des années, le lien entre spiritualité et santé mentale.

Et dans son ouvrage intitulé The Awakened Brain, elle nous révèle comment la pratique spirituelle transforme littéralement notre cerveau… Y laissant des empreintes profondes, observables et mesurables par IRM et EEG.

Mais aussi, comment l’éveil spirituel agit telle une protection puissante dans notre vie physique, mentale et émotionnelle.

Lisa Miller développe aussi des idées intrigantes… En assimilant la spiritualité à une capacité biologique.

Cette capacité innée s’exprimerait de deux manières :

  • D’un côté, par une relation intime avec une force supérieure – que certains nomment Dieu, l’Univers, la Source ou encore la conscience cosmique.

  • De l’autre, par une connexion profonde avec les autres êtres vivants.

Qu’elle prenne la forme d’une intuition soudaine, d’une synchronicité frappante ou d’un sentiment de guidance intérieure, la spiritualité nous connecte à une réalité plus vaste.

Car tel une antenne, notre cerveau serait conçu pour capter cette réalité infinie… Nous rendant aptes à nous relier et interagir avec quelque chose de plus grand que nous.

Et développer cette reliance sacrée, aurait des effets aussi bénéfiques que protecteurs pour notre corps et pour notre esprit.

Mais voilà : notre culture matérialiste nous apprend à privilégier la logique et à nous méfier de ces perceptions.

Des expériences de connexion non locale questionnent pourtant cette vision matérialiste de la conscience

Photo : cottonbro studio - Pexels

Depuis toujours, on nous apprend que notre cerveau est le siège unique de notre conscience.

Mais dans son livre, Lisa Miller rapporte une expérience qui contredit cette théorie classique :

Des scientifiques ont observé l’activité cérébrale d’un guérisseur indigène, pendant qu’il effectuait un soin à distance sur un patient.

Ce guérisseur a pris place dans une machine IRM, tandis que le patient qu’il soignait se trouvait dans un autre bâtiment.

Or pendant la séance… À distance et sans aucun contact, le cerveau du patient s’est synchronisé avec celui du guérisseur.

Mimant fidèlement ses schémas d’activation, pour aboutir à des activités cérébrales identiques chez les deux individus !

Comme si la conscience s’étendait bien au-delà du corps physique, pour se propager à d’autres esprits… Dans un mouvement d’harmonisation avec un champ collectif.

Cet intrigant phénomène de synchronisation a été constaté dans bien d’autres expérimentations.

Quand plusieurs personnes méditent ensemble, prient ou se recueillent dans un même état d’introspection, leur activité cérébrale semble s’aligner sur des rythmes similaires, comme si une connexion invisible se tissait entre elles.

Des études1 menées sur des groupes de moines bouddhistes en méditation profonde ont révélé que leurs ondes gamma finissaient par se synchroniser… Signe d’un état de conscience partagé, qui dépasse la simple expérience individuelle.

D’autres recherches ont observé des résultats similaires lors de cérémonies de prière collective où les participants, sans échange verbal, entraient dans un état de cohérence cérébrale mesurable.

Ce phénomène a aussi été constaté chez des personnes se recueillant dans un lieu spirituel imprégné d’une forte charge énergétique.

En entrant dans des espaces de méditation ou de prière où d’autres étaient déjà immergés dans un état contemplatif, leur propre cerveau semblait progressivement s’accorder aux fréquences dominantes de l’assemblée, sans aucun effort.

Cela signifie que même sans en avoir conscience, côtoyer des êtres éveillés favorise notre propre éveil. Et que nous nous influençons mutuellement, bien au-delà des mots.

Voilà sans doute pourquoi nous ressentons une paix profonde en entrant dans des lieux sacrés ou en présence de maîtres spirituels.

Ces découvertes nous amènent à deux questions fondamentales :

Et si la conscience n’était pas générée par le cerveau, mais juste captée par lui ?

Et si nos pensées, nos intuitions et nos états spirituels faisaient partie d’un champ de conscience plus vaste, qui nous traverse tous et interagit en permanence avec nous ?

Plutôt que de voir la spiritualité comme une illusion née de réactions chimiques, Lisa Miller nous invite à considérer une autre hypothèse : celle d’une source supérieure de conscience, un champ universel qui se manifeste à travers nous.

Certains l’appellent Dieu, d’autres l’Univers, l’Intelligence cosmique ou encore le Soi supérieur. Peu importe le nom qu’on lui donne, l’essentiel est de reconnaître son existence et son influence sur nos vies.

Lors d’une pratique spirituelle, nos cerveaux réagissent tous de la même façon

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